Autopergamene

Cold War Kids

article🇫🇷 françaisPublished 2009-04-07MusicReview2mn to read
Cold War Kids

J’ai conscience qu’à à peu près chaque fois que je publie sur ce blog j’annonce mon article sur Buckethead, mais c’est tellement difficile de cerner le personnage et ses indénombrables albums qu’en attendant je préfère me consacrer à d’autres poissons, plus petits mais néanmoins intéressants : les Cold War Kids.

La musique du groupe dont je parle aujourd’hui n’en est pas pour autant plus facile à classer ; si je devais vous décrire assez brièvement leur univers, je ne pourrais m’empêcher de classer leur musique comme une musique n’appartenant pas réellement à notre époque. Sans vraiment se rattacher à une passé précis, il y a quelque chose chez eux, dans leurs morceaux, de beaucoup plus vieux que moi voire plus vieux que les Cold War Kids eux-mêmes.

Certes si l’on regarde les membres du groupe : un chanteur, une guitare, une batterie, une basse et un piano, on frôle le stéréotype parfait de la composition d’un groupe de rock. Maintenant ce qui est fascinant, c’est la manière dont ils se servent de ces instruments, dont ils en font « autre chose » que ce à quoi on s’attend. Même la voix du chanteur, Nathan Willett que j’avais évoqué dans un autre article, est assez particulière. Vous comprendrez cela immédiatement dans les pistes d’exemple à la fin. J’aime aussi particulièrement leurs pochettes d’albums, faites d’anciennes affiches déchirées et recouvertes, un peu à la Villeglé. Ça contribue à l’atmosphère particulière instaurée autour du groupe. À travers leur nom, leur musique etc. — on a vraiment l’impression d’être en présence de quelque chose d’à part, d’être pris dans une autre époque, et je trouve ça fascinant.

À ce jour le groupe a sorti un premier album en 2006, Robbers and Cowards, et un second l’année dernière, Loyalty to Loyalty. Et voilà, je n’ai pas réellement tant de choses que à dire, la meilleure chose à faire c’est de poser votre propre oreille sur leur travail et de vous faire un petit avis. Personnellement j’aime beaucoup, et puis merde, si c’est passé sur le blog de juke ça ne peut pas être foncièrement mauvais.

Étant donné qu’ils n’ont pas sorti énormément d’albums, je vais m’écarter de ma règle du « deux pistes par album » et étendre à trois pistes. De même qu’à l’accoutumée, je ne présente pas ces pistes comme un échantillon purement représentatif de leur travail. Ce serait même le contraire étant donné que je n’ai pas vraiment osé mettre leurs pistes les plus particulières sans quoi tout le monde serait parti. Il faut d’abord rentrer dans l’album et dans l’univers du groupe pour que ces pistes s’ancrent dans un tout cohérent et soient appréciées. De fait j’ai choisi des pistes beaucoup plus classiques, ou tout du moins qui passeront mieux au premier abord. Dans le désordre : Hospital Beds, Tell Me in the Morning, Golden Gate Jumpers, Hair Down, I’ve Seen Enough et Dreams Old Men Dream.

© 2025 - Emma Fabre - About

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La musique du groupe dont je parle aujourd’hui n’en est pas pour autant plus facile à classer ; si je devais vous décrire assez brièvement leur univers, je ne pourrais m’empêcher de classer leur musique comme une musique n’appartenant pas réellement à notre époque. Sans vraiment se rattacher à une passé précis, il y a quelque chose chez eux, dans leurs morceaux, de beaucoup plus vieux que moi voire plus vieux que les Cold War Kids eux-mêmes.

Certes si l’on regarde les membres du groupe : un chanteur, une guitare, une batterie, une basse et un piano, on frôle le stéréotype parfait de la composition d’un groupe de rock. Maintenant ce qui est fascinant, c’est la manière dont ils se servent de ces instruments, dont ils en font « autre chose » que ce à quoi on s’attend. Même la voix du chanteur, Nathan Willett que j’avais évoqué dans un autre article, est assez particulière. Vous comprendrez cela immédiatement dans les pistes d’exemple à la fin. J’aime aussi particulièrement leurs pochettes d’albums, faites d’anciennes affiches déchirées et recouvertes, un peu à la Villeglé. Ça contribue à l’atmosphère particulière instaurée autour du groupe. À travers leur nom, leur musique etc. — on a vraiment l’impression d’être en présence de quelque chose d’à part, d’être pris dans une autre époque, et je trouve ça fascinant.

À ce jour le groupe a sorti un premier album en 2006, Robbers and Cowards, et un second l’année dernière, Loyalty to Loyalty. Et voilà, je n’ai pas réellement tant de choses que à dire, la meilleure chose à faire c’est de poser votre propre oreille sur leur travail et de vous faire un petit avis. Personnellement j’aime beaucoup, et puis merde, si c’est passé sur le blog de juke ça ne peut pas être foncièrement mauvais.

Étant donné qu’ils n’ont pas sorti énormément d’albums, je vais m’écarter de ma règle du « deux pistes par album » et étendre à trois pistes. De même qu’à l’accoutumée, je ne présente pas ces pistes comme un échantillon purement représentatif de leur travail. Ce serait même le contraire étant donné que je n’ai pas vraiment osé mettre leurs pistes les plus particulières sans quoi tout le monde serait parti. Il faut d’abord rentrer dans l’album et dans l’univers du groupe pour que ces pistes s’ancrent dans un tout cohérent et soient appréciées. De fait j’ai choisi des pistes beaucoup plus classiques, ou tout du moins qui passeront mieux au premier abord. Dans le désordre : Hospital Beds, Tell Me in the Morning, Golden Gate Jumpers, Hair Down, I’ve Seen Enough et Dreams Old Men Dream.

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